Ça y est !!
Depuis la semaine dernière, la tête de pont de notre cloud privé est en production. L’équipe infrastructure travaille sur ce projet de cloud privé depuis plusieurs mois :
– Estimation des besoins
– Choix de la solution
– Préparation du déploiement
– Présentation du budget (c’est un budget très conséquent)
– Déploiement
– Validation pour mise en production
Nos précédents choix d’infrastructure des serveurs dataient de 2005 où nous avions décidé de déployer un blade center IBM. Au fur et à mesure de nos besoins et de notre croissance, nous avions fait évoluer cette infrastructure en remplissant le blade center au maximum de ses capacités et en ajoutant une baie avec plusieurs téra-octets de stockage. Nous n’avons pas eu à regretter ces choix car ils nous ont permis dès 2006 de virtualiser fortement notre environnement, d‘abord de manière hétérogène (XEN, Virtual Server, ESXi) pour migrer l’ensemble dès 2007 sous ESXi (hyperviseur gratuit de VMWare) après une phase de validation. Début 2011, nous étions arrivés à près de 150 machines gérées manuellement (une belle performance selon VMWare) et un stockage presque saturé.
Même si ces derniers mois, la situation a été difficile avant la mise en production de la nouvelle infrastructure, le maintien d’une gestion ferme et rigoureuse a permis de limiter les surconsommations. Cela a tenu et nous allons continuer cette approche dans la gestion de ces espaces d’exécution et de stockage.
Pour cette nouvelle plateforme déployée, nous avons fait les choix suivants :
– Stockage : EMC², nous avons trouvé dans cette solution une forte intégration avec VMWare. Hitachi nous avait fait une proposition intéressante mais c’est d’une courte tête qu’EMC² l’a emportée.
– Serveur : Blade Center IBM, nous avons poursuivi avec IBM pour continuer dans l’investissement passé. Les serveurs sont d’une génération récente et donc beaucoup plus puissante. Nous avons quand même étudié l’offre Cisco avec ces UCS mais les coûts étaient un peu plus élevés. L’approche très unifiée de Cisco est intéressante. Si nous cherchons une offre alternative à IBM, on pourrait se tourner vers Cisco.
– Réseau : Brocade, l’offre était plus intéressante que celle de Cisco.
– Virtualisation : VMWare vSphere, nous avons continué sur notre précédent choix en intégrant les outils VMWare.
Avec nos près de 150 machines gérées, il devenait difficile d’assurer une bonne qualité des services avec des actions manuelles. Nous avons atteint les limites de ce qu’il était humainement possible de faire. Les outils sont coûteux au regard de nos masses salariales (allongement du ROI) mais pour assurer une automatisation et une augmentation de la qualité des services, on se devait de passer sous un environnement de gestion des machines virtuelles plus performant. En effet, les outils de vMotion, vStorage, DRS et le fait de pouvoir regrouper les nœuds va nous apporter une augmentation non négligeable dans notre qualité des services.
Nous cherchions une solution flexible et pour le moment, nous n’avons pas eu de mauvaises surprises à ce sujet. Bien sûr ces équipements sont redondants, ils doivent nous permettre d’assurer une disponibilité supérieure à 99,99 %.
Les objectifs de cette infrastructure sont multiples :
– Être la première brique de notre cloud privé interne
– Permettre de répondre aux besoins avec plus de capacités de stockage et d’exécution
– Être le point de départ de nos services de Cloud commercialisés
La solution de cloud que nous préparons va permettre à nos clients de monter leur « virtual private cloud » dans un environnement sécurisé et uniquement accessible au travers d’un réseau privé (fixe ou mobile). L’administrateur/client aura à sa disposition un catalogue d’applications (gratuites et payantes) à partir duquel il pourra demander/acheter l’installation. Dans une seconde phase, le serveur sera étendu à des postes de travail localisé dans le cloud. Ces services exploiteront les données du cloud et seront utilisables avec plusieurs types de terminaux. Pour cette approche, nous serons amenés à nous appuyer sur un industriel du cloud.
Dès maintenant, les nouvelles plateformes demandées seront déployées sur ces nouvelles ressources. Les modèles sont prêts. L’existant va être migré pour début septembre en toute transparence mais pas sans notification 🙂 . Cela sera transparent car les adresses IP et les accès resteront les mêmes.
Comme je le disais précédemment, ces nouvelles ressources sont les premières étapes du montage de notre cloud privé. Il nous reste à :
– Intégrer les ressources de la Roumanie dans ce cloud pour assurer un équilibrage
– Donner aux chefs de projet la capacité de provisionning de ces ressources (convergence avec notre solution de cloud)
– Centraliser les postes de travail dans ce cloud privé
– Mesurer précisément les consommations de ressources par projet