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Développement front-end, back-end

L’orchestrateur idéal pour le cloud privé

Constantin Samoila
Constantin Samoila
Expert Cloud et Infogérance

Parmi les facteurs clé dans l’accélération du développement des entreprises sont l’automatisation des processus internes et la concentration du potentiel humain sur l’amélioration continue, le développement des idées, l’innovation, la veille technologique. Cela est possible en offrant de l’IT as a Service et de l’orchestration des processus dans un cloud privé.

Chaque département doit avoir la possibilité du self-service et créer des workflows pour l’automatisation des processus en utilisant les bonnes applications. Au niveau de l’infrastructure, l’orchestration de l’IT as a Service dans le cloud privé doit être faite selon ITIL et l’utilisation des pratiques ITSM (IT Service Management). L’approche d’adoption d’un cloud privé ne doit pas être vue comme un changement majeur au niveau des processus et des investissements faits dans l’infrastructure. Il s’agit d’un déploiement sur celui existant et l’intégration des processus de l’entreprise dans la nouvelle organisation fournisseur/client.

Dans ce contexte, il y a deux semaines j’ai participé à un IT Camp organisé par Microsoft où il a été présenté une nouvelle suite System Center 2012 intégrant des éléments mentionés ci-dessus. Lors d’un échange avec Damien Caro (Évangélist Microsoft), j’ai découvert que la stratégie Microsoft pour le cloud a changé depuis 2008. De même, leur suite actuelle peut supporter la gestion d’un écosystème avec des hyperviseurs mixtes: Hyper-V, Citrix Xen et, également, VMware vSphere (l’actuel leader du marché).

J’adhère à cette approche car les entreprises ont investi dans leurs infrastructures, que cela soit Xen, ou soit VMWare. On n’est plus dans l’approche propriétaire parce que beaucoup des organisations ont déployé même une Hyper-V en symbiose avec vSphere pour différentes raisons et destinations. Faire des changements d’un jour à l’autre n’est pas facile quand on héberge des milliers des Virtual Machines sur un système. La gestion des vrais cloud hybrids devient donc plus facile avec System Center 2012. En fait, le marché des outils cloud est en plein essor et la compétition entre leaders s’est accrue étant déjà au niveau plus haut que celle des simples hyperviseurs. A mon avis, les éditeurs doivent être conscients qu’il faut collaborer intensivement concernant les standards communes. Sinon, le projet OpenStack peut disparaître avec sa stratégie de ne plus supporter Windows Server.

Il est à souligner que la suite System Center 2012, en tant qu’orchestrateur pour le cloud privé, offrent des avantages plus conviviales, selon moi, par rapport à ceux de VMWare comme :

– définition/gestion des SLA entre le fournisseur et le client,
– définition et gestion des politiques avec délégation des droits,
– gestion des opérations,
– supervision centralisé des éléments cloud et partage des informations avec les départements/clients,
– portail self-service pour les départements/clients,
– automatisation des processus,
– rapports/indicateurs pour les départements/clients ou top management (livraison possible dans la version gratuite du Sharepoint).
Une autre particularité est l’ouverture de la suite System Center 2012 par Web Service qui permet aux éditeurs de créer ses modules. Même si la documentation du Web Service est à ses débuts, un SDK complet est prévu dans ce sens là.

Sans doute, VMWare a une marge assez conséquente de ce marché, mais, compte tenu de ce que j’ai vu, Microsoft vient avec des outils plus “corrects” pour la gestion du cloud et les autres éditeurs peuvent avoir du mal s’ils ne changent pas leurs stratégies orientées vers les standards propriétaire.

Et d’ailleurs, au niveau des prix et du ROI, Microsoft tient de confirmer qu’ils sont même moins chers que VMWare pour les clouds qui sont en croissance continue – une théorie à confirmer dans la pratique.

Où était Microsoft jusqu’aujourd’hui?
En outre, ils ont commencé le travail dans ce domaine en 1994 et ils ont gagné de la maturité par l’utilisation du System Center dans leurs 10 Data Centres.

Voici une petite chronologie:
1994 – Configuration – System Center Management Server
2000 – Supervision – Operations Manager
2006 – Sauvegarde et Restauration – System Center Data Protection
2006 – Virtualisation
2008 – Automatisation des Processus et Orchestration
2010 – Service Management – Implémentation d’ITIL au niveau du System Center et création de la CMDB.
2010 – Application Insight – code error inspection et création des notifications pour IT Operations ou directement pour les Développeurs par TFS (si les développeurs font partie du même entreprise).
2012 – System Center 2012 – suite complète pour la gestion de cloud.

Je les considère sur le bon chemin, qu’en pensez-vous?

http://cloud.virtual-fanatic.fr/

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