Hier à 18h se tenait une des keynotes les plus attendus du MWC 2012. Attendue surtout par la présence d’Eric Schmidt, executive chairman chez Google.
La présentation a démarré par une petite démonstration faite par Hugo Barra (Product Management Director, Android at Google de la puissance de Chrome liée à Android.
Cette intégration a 3 buts :
– Avoir un navigateur sur mobile plus rapide
– Avoir un navigateur sur mobile plus clair et plus simple
– Facilité d’utilisation avec le cloud
A suivi une petite demo d’abord sur un samrtphone pour montrer la rapidité de Chrome sur mobile puis une fonctionnalité permettant de zoomer et de cliquer facilement sur des liens dans une page web et la possibilité de visualiser les différents sites ouverts sur le mobile par le biais d’onglets verticaux.
La dernière fonctionnalité concerne le cloud. Hugo a ouvert des liens sur son laptop (un mac) qu’il a ensuite éteint pour trouver les liens et ses recherches sur son smartphone.
En résumé, rien de très révolutionnaire dans cette présentation, le public ne s’y d’ailleurs pas trompé, les applaudissements étaient plutôt timides.
Eric Schimdt a pris le relais pour la deuxième partie de la conférence. Le constat est que parmi les 7 milliards d’êtres humains, seulement 2 sont connectés et le fossé risque de grandir avec l’accélération toujours plus importante de la technologie.
D’ici quelques années, la connexion internet sera aussi transparente dans son utilisation que l’électricité. La technologie liée à de nouvelles applications pourront sauver des vies et changer le monde comme l’ont démontré les révolutions arabes, et cela, d’autant mieux si plus de personnes sont connectées.
La première chose à faire selon Eric Schimdt, est aussi une évidence, c’est de donner un accès internet dans les pays pauvres alors que c’est dans ces pays aujourd’hui que l’accès coute le plus cher. Il est persuadé que ensuite, une fois cette étape franchie, l’intelligence et l’inventivité fera le reste (et aussi un peu Android J)
Google va, c’est sur, prendre part à ce grand mouvement connectocratique mais comment cela reste à voir, avec toutes les problématiques de sécurité de confidentialité et de monopole qui restent posées.
fred
mars 2, 2012 à 21:05et le risque d’attaques juridiques contre la maimise monopistique de Google sur le monde numérique.